Ligne, Eglise Notre-Dame-de-la-Visitation
Placée sous la protection de la Vierge Marie, L'ancienne église datait du XIVème siècle et contenait les sépultures de divers membres de la famille de Ligne dans une chapelle aujourd'hui disparue. Reste les gisants de "Jean II de Ligne" et de son épouse "Eustache de Barbançon", décédés respectivement en 1442 et 1435. L'église fut reconstruite en 1873, en style néo-roman avec briques et grès vert de Grandglise et soubassement en pierres de Tournai. C'est le 27 Avril 1873 que fut bénie la première pierre de la nouvelle église, bénédiction solennelle le 25 décembre 1874. Au dessus du portail, on lit le chronogramme suivant: "Sub sancto Visitationis titulo acdificata sacro Dei vedes" L'église possède 2 cloches anciennes datant de 1598 (Oeuvre de Pierre Grougnart de Mons) et, une troisième "qui datait de 1807" a été refondue en 1875. L’autel en style roman moderne est de Delstré (1875). L’église possède des reliques aussi remarquables par le fini de leur travail que par leur antiquité, dont 4 méritent principalement l’attention de l’archéologue. L’authenticité des reliques de plusieurs Saints est incontestable, si l’on en juge par l’antiquité des reliquaires au blason de l’illustre famille « de Ligne ».
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Lame funéraire (gisant)
située à l'intérieur de l'église Lame funéraire de "Jean II de Ligne (1361 - 5 Janvier 1442)" et de sa femme "Eustache de Barbançon (14 Décembre 1435)". Les deux défunts représentés couchés, les mains jointes. |
Lames funéraire situées à
l'extérieur de l'église |
Dalle funéraire de Jean Leve(su)e
+1633 |
Dalle funéraire de Guillaume "Le
Meunier" +1540 /1549 ? Le défunt, couché en costume civil du XVI Siècle. Au-dessus de lui, son écu et ses armes, avec casque à lambrequins; au dessous, son épitaphe - bas relief en pierre. |
Dalle funéraire de Pierre Despaigne
+1570 Dans le haut, une représentation très réaliste de la scène du calvaire: le Christ en croix entre les deux larrons; le défunt, sa femme et leurs trois enfants sont agenouillés au premier plan, et présentés par leurs deux patrons; bas relief en pierre. |
Plusieurs chapelles sont encore présentes dans le village.....
La Chapelle Saint-Antoine Ermite
(Rue de Saint-Antoine) |
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C'est Wauthier III, qui
rapporta de la 6ème croisade, une relique,
insigne de St Antoine l'Ermite, dont il fit don
à l'église de Ligne. (6ème croisade où il
s'illustra aux cotés de St Louis IX, roi de
France) L’authentique de ce pieux trésor, écrit sur parchemin se trouvait encore en 1806 au ferme de la fabrique, au fond de l’ancienne église. L’inondation provoquée en cette année par une crue considérable de la Dendre, anéantit le précieux parchemin avec les documents anciens de la fabrique. Le prince ne s’en tint pas là, il voulut donner à une gracieuse colline, alors poétiquement boisée, le nom du St protecteur : c’est aujourd’hui encore le hameau de St Antoine. En 1630, Maître Jacques Lestarquis fit construire sur la colline St Antoine une chapelle assez spacieuse pour qu’on y célébrât la messe. En 1886, une gracieuse chapelle gothique fut reconstruite au même endroit. |
La chapelle Notre-Dame des
Sept
Douleurs (Rue des pêcheries) |
Inscription sur
la pierre: "Cette chapelle est érigée à Notre-Dame des sept Douleurs en mémoire d'Euphrasie Parent décédée à Ligne le 2 Février 1870 et de son époux François Foubert décédé à Ligne le 22 Octobre 1878 à l'âge de 77 ans." |
La
chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs (Rue de
Foucaumont, 25) |
La chapelle de la Saine-Vierge
(Chemin du Breuil) |
La chapelle Notre-Dame de Beauraing
(Rue de la Brasserie) |
Ainsi que d'autres chapelles murales....
Chapelle
murale (Rue de Gavre) |
Chapelle
murale (Rue du Douaire "Rue Brunehault") |
Chapelle
murale (Rue des Pêcheries) |
Chapelle
murale (Chemin du Chasteler) |
Chapelle
murale (Rue de la Brasserie) |
Chapelle
murale (Rue de la Brasserie) |
Chapelle
murale (Rue de la Brasserie, près du café de la
Pannerie) |
Chapelle
murale (Rue de l' Aubépine) |
Chapelle
murale (Chemin de la Rabotte) |
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Une autre petite chapelle
était aussi située juste en dessous du porche de
l'ancienne Cure,
certainement enlevée suite à une rénovation du bâtiment. (Rue Brunehault / Rue de la Brasserie). |
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